jeudi 1 novembre 2012

Vocation

[Dans les écrits de Mère Marie de Jésus Deluil-Martiny]

«Chacun a sa voie et n’a de paix que dans cette voie. La vôtre est toute d’humilité, de vie cachée, de douce et humble cordialité, de silencieux dévouement.»

«C’est une grande grâce de Notre-Seigneur que ce désir qu’il vous donne, contre vous-même, de l’appel… Recevez cette douce inspiration avec reconnaissance; ne vous en tourmentez pas; laissez à Jésus le soin de la faire croître et de la perfectionner… Oui, oui, seulement ce que Jésus voudra, vous ne voudrez jamais rien d’autre, ni moi non plus pour vous. Ce n’est pas vous qui devez faire votre vocation: c’est Jésus qui fera votre vocation, quelle qu’elle soit. Vous n’avez qu’à prier Notre-Seigneur d’accomplir en vous ses desseins selon que son divin Cœur les a formés.»

«Ce n’est pas pour rien que Dieu a promis le centuple en ce monde, avec la vie éternelle dans l’autre, à ceux qui quittent tout pour Le suivre; tout, ses sœurs, son époux, ses proches, ses champs, ses biens, et même son âme, c’est-à-dire l’amour de soi-même et de sa vie. Il nomme tout ce qu’il y a de cher et de sacré, pour que nous restions sans excuses, et que nous sachions bien que rien ne prévaut contre ses droits: ni la tendresse d’une mère, ni la désolation d’un père, ni la douce affection des sœurs, ni rien de ce que la nature et le monde peuvent avoir pour nous de meilleur et de plus attrayant.»