«Aimer c’est se donner; aimer c’est se livrer; aimer c’est se sacrifier; aimer c’est s’enchaîner à ce que l’on aime; aimer c’est brûler; aimer c’est se consumer; aimer c’est avoir une si grande soif de voir aimer ce qu’on aime que rien ne coûte pour l’obtenir; aimer c’est chercher partout mille vies, mille cœurs pour les sacrifier et les embraser, et pour les jeter en trophée sous les pas du Bien-Aimé vainqueur.»
«Aimez bien Jésus qui vous a aimée jusqu’à la pauvreté de la crèche, jusqu’à l’humilité de Nazareth, jusqu’au dénuement du désert, jusqu’à l’excès de la sainte Cène, jusqu’à l’agonie du Jardin, jusqu’à la honte du Prétoire, jusqu’aux tourments de la Flagellation et du Couronnement d’épines, jusqu’au martyre de l’adieu à sa Mère, jusqu’au supplice de la Croix, jusqu’à la soif brûlante de sa dernière heure, jusqu’à son délaissement de l’agonie, jusqu’au dernier soupir de son Cœur, jusqu’au coup de lance et à l’épuisement de son Sang par cette Blessure sacrée! Ah! aimez! aimez!»
«N’avoir qu’un amour: Jésus. Qu’un désir: Lui plaire et ne plaire qu’à Lui. Me détruire pour qu’Il vive en moi. Qu’un but: sa gloire, l’extension du règne de son Cœur. Qu’un travail: le faire aimer. Qu’une demeure: la Plaie de son Cœur au tabernacle. Ne plus mettre de bornes à l’amour. Désespérer de moi et tout attendre de Lui.»