dimanche 1 avril 2012

Vous souffrez, c’est le meilleur

[Dans les écrits de Mère Marie de Jésus Deluil-Martiny]

A UNE SOEUR MALADE,

29 avril 1877.

Enfin, ma fille, vous êtes la bénédiction de la maison ; ne croyez pas être inutile ; vous souffrez, c’est le meilleur. Vous méritez des grâces à celles qui agissent et votre impuissance apparente est bien féconde. N'oubliez pas de suivi du fond de votre cellule Jésus Immolé d’autel en autel, d’heure en heure, offrant ce calice d’amour, d’expiation et d’action de grâces, sans cesse suspendu entre le ciel et la terre, et y mêlant vos souffrances, votre immolation à toutes les fins de l’Institut, et pour les âmes que Dieu y appelle... O ma fille, c’est assez pour remplir votre vie !

[Lettres de Mère Marie de Jésus Deluil-Martiny, fondatrice de la Société des Filles du Cœur de Jésus. - Paris, P. Lethielleux, 1965 – Imprimatur: Luçon, le 11 Octobre 1965. L. Bouet, v. g.]